La terre est à l'honneur pour la 23 ème édition du
festival Science Frontières à Marseille.La première journée a vu les associations opposées à l'incinérateur avoir de grosses déceptions :
de la part de Nicolas Hulot , qui n'a pas renié l'incinération
et de la part du conseil d'état qui a cassé les jugements interdisant la construction de la future station Marseillaise située à 30km de la ville. (vers FOS)
Les incinérateurs font toujours parler d'eux: La communauté de Lyon a accepté de bruler, à 20 km au sud, les déchets toxiques qui ont tué en A
frique...
Le thème de la conférence du deuxième jour: "Déchets, tout doit disparaitre" a tourné autour de ce problème sensible. Experts scientifiques et protecteurs de l'environnement ne parviennent pas à se départager.
Du coup les décideurs politiques suivent rigoureusement la législation et appliquent des modèles technico-economiques habituels. Les incinérateurs , un peu comme les tramways sont les projets "médiatiques" des grande villes.
Il ne nous reste qu'à espérer que les législateurs, qui autorisent des "rejets normalisés" ne se trompent pas et que nos générations futures n'auront pas à en pâtir.
J'aurai préféré que le débat s'oriente vers la vraie problématique: la source des déchets.
La conclusion était bien que le meilleur déchet est celui qui n'existe pas, mais personne n'a évoqué les moyens pour atteindre une telle cible...
